Après avoir terminé le jeu vidéo « Marvel’s Spider-Man », et récemment sa suite dédiée à Miles Morales (malheureusement, que sur PS4…), je me suis lancé dans la lecture de 3 comics liés à cet univers. C’est la collection Gamerverse.
Tome 1 : VILLE EN GUERRE
L’histoire est la même que le jeu-vidéo, peu de surprise donc.
Sans tenir compte de cela, la BD est agréable à lire et permet de redécouvrir le jeu ou de le découvrir pour ceux qui n’y auraient pas jouer.
L’histoire est légèrement différente de celle du Peter Parker classique, même si la base est la même : mordu par une araignée radioactive, mort de son oncle Ben, de grands pouvoirs qui impliquent de grandes responsabilités. Pourtant, nous sommes ici sur la Terre-1048, qui a donc des nuances, une évolution différente.
Par exemple, le Dr Octavius (alias Octopus) a ici une maladie neurodégénérative et doit se construire des prothèses pour ne pas être emprisonné dans son propre corps. Peter l’aide au niveau scientifique, jusqu’à ce que cela prenne trop d’ampleur et que le héros soit obligé de lui barrer la route.
Nous avons affaire aux Sinister Six (Octopus, Vulture, Electro, Rhino, Scorpion et Mister Negativ, ce dernier ayant un rôle important dans cette histoire).
Il est aussi question d’un virus mortel répandu sur la ville (c’est « drôle » de voir la date du dépôt légal : novembre 2019, tiens donc !).
Enfin, nous voyons une bride des débuts du nouveau Spider-Man : Mile Morales.
Tome 2 : VÉLOCITÉ
Des trois volumes, c’est celui qui m’a le moins plu… Sans pour autant me déplaire !
L’histoire est originale, on y rencontre un nouveau personnage, « fruit » des manipulations génétiques de Norman Osborn.
Et si le monde tournait au ralentit ? Et si on était aveuglé par la colère au point de courir jusqu’à s’embraser ?
Une enquête, mysticisme vs science, de nouveaux costumes… C’est tout de même sympathique et je ne regrette pas d’avoir pris le temps de le lire !
Tome 3 : LE CASSE DE BLACK CAT
J’aime beaucoup les combats de l’Homme Araignée contre les Sinister Six, mais connaissant déjà le jeu, je me suis presque ennuyé durant ma première lecture…
Toutefois, j’aurais mis ma main à couper que le dernier volume (pour l’instant, je pense) serait celui qui m’emballerait le moins… Et pourtant, c’est celui qui m’a le plus captivé !
Mon scepticisme venait de mon préjugé : « le scénario va être trop simple pour que j’y prenne goût… ». Au contraire, j’ai adoré !
MJ est ici une journaliste d’investigation très impliquée, ex de Peter. Elle a rompu car elle ne supportait plus de le voir autant risquer sa vie, d’attendre à la maison avec la peur au ventre. Mais elle l’aime intensément. Leur relation est donc compliquée ; « professionnelle » mais, bien sûr, on sent que cela va bien plus loin.
Entre en jeu Black Cat, une hors-la-loi sexy que je connais mal mais qui m’a intrigué. J’ai eu plaisir à la découvrir de la sorte.
Il y a quelques flash-back, qui racontent la rencontre entre la chatte et l’araignée, ainsi que leur relation. L’histoire va dans ce sens, ce jeu du chat et de la souris, d’un amour qui n’a duré qu’un temps mais d’un respect qui perdure – ce qui n’est pas facile pour un héros de la trempe de Peter, car Felicia Hardy reste une voleuse ! Qui finit d’ailleurs souvent par le mener en bateau, le plus souvent dans un but précis. Elle n’est quand même pas une méchante, plutôt une criminelle attachante.
Il y a plusieurs intrigues et certains dialogues sont profonds. Voilà une très bonne histoire !
En résumé, nous avons là trois récits très agréables à lire, avec des histoires intéressantes, modernes et adultes. Je les recommande à ceux qui ont aimé les jeux et à ceux qui n’y ont pas joué, car les histoires de ce monde (Terre-1048) méritent d’être découvertes !
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