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blackwings8

~ BATMAN - IMPOSTER ~


Ce qui m’a attiré chez ce DC Black Label, c’est d’abord le résumé, avec son genre thriller.

La couverture alternative, que j’ai la chance d’avoir trouvée (et qui me fait penser au jeu vidéo " Resident Evil 2 "), m’a convaincu à l’achat.




L’HISTOIRE (EN BREF) :


Nous avons là un Bruce Wayne relativement jeune (seulement 3 ans d’activité), et l’histoire se concentre sur ses penchants obsessionnels et autres troubles psychologiques, qui font pourtant de lui un grand héros.


Pourtant, quelqu’un salit son image ; habillement accoutré comme le Dark Knight, il franchit des limites que Wayne s’évertue à ne jamais dépasser ! Qui est donc cet imposteur ?



LES POINTS FORTS :


Une approche différente du protagoniste. De nouveaux personnages.

La psychologue Leslie Thompkins, et l’inspectrice Blair Wong, ajoutent beaucoup de profondeur. J’ai beaucoup apprécié cette agente du GCPD.

Se baser sur la psyché, plutôt que se centrer sur les poings, apporte un plus indéniable.

Une enquête policière, des doutes, des éclaircissements, de l’empathie… Autant de choses qui font que j’ai vraiment aimé cette œuvre.



LES POINTS FAIBLES :


Il y en a peu, mais il y en a.

Je ne suis pas fan des dessins (traits) d’Andrea Sorrentino (Joker : Smile).

Toutefois, ils collent au côté thriller, et j’ai fini par les accepter.

Point positif : les vignettes (cases), leur disposition, leur « originalité », les transitions… sont tops ! Le découpage est inventif, le choix des couleurs efficace et en accord avec l’ambiance.




Mais s’il y a bien une mauvaise critique à émettre, elle concernera Alfred Pennyworth, qui est totalement loupé à mon goût, très décevant

Le scénariste, Mattson Tomlin (co-scénariste du récent film « The Batman », et de projets Netflix, notamment un animé sur l’univers de « Terminator »), a voulu innover et offrir une nouvelle vision, mais elle n’a pas pris avec moi (même si j’avoue qu’elle collerait plus à la réalité).


Je trouve également regrettable que le combat final soit un peu brouillon au niveau des dessins… Mais la fin est réussie.



CITATION :


« Je suis allé jusqu’au bout du monde pour apprendre à contrôler ce monstre. Je ne cherchais pas à me purger de cette peur, de cette douleur. Je voulais l’incarner. »

Comme je comprends ce « Chevalier sombre ». Il a souffert et décide de vouer sa vie à combattre les criminels, tout en luttant contre lui-même. J’adore cette vision, qui le rend humain et, finalement, autant « sensible » que perturbé psychologiquement. Cela fait de lui un être redoutable, aussi fort (sinon plus) que ses « collègues » de la Justice League.

Meurtri dans l’âme, blessé dans le cœur, ce héros solitaire (même quand il fait équipe) est captivant et me fait penser à mon personnage William dans mon roman « Blackwings ».

Je l’admets, je suis fan de Batman (il existe des comics tout bonnement excellents !). Il m’épate avec son état d’esprit, son intelligence, sa persévérance.



CONCLUSION :


Un style graphique assez déconcertant au départ, mais compréhensible et acceptable par la suite.

Une déception sur un personnage pourtant emblématique, mais de nouveaux qui enrichissent l’univers de la chauve-souris justicière.

Une histoire intéressante, adulte. Un thriller de qualité que je recommande aux fans autant à celles et ceux qui souhaitent découvrir le Bat.


9/10




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