Pour être franc, j’en ai un peu ma claque du Joker… En ce moment, il apparait « constamment » (« Last Knight on Earth », « Le Joker qui rit », « White Knight » et sa suite, « Joker War » en plusieurs volumes…).
Quand j’ai su qu’un comic book allait encore paraître sur lui, je n’ai même pas cherché à en savoir plus… Et pourtant !
Après avoir eu des échos positifs, j’ai jeté un œil sur le résumé : « Il n’existe pas un mais trois Jokers ». On les nomme « Le Clown, le Comique et le Criminel », rencontrés à différents moments (le mythique « Batman #1 » de 1940, l’excellent « The Killing Joke » et l’important « Un deuil dans la famille »).
Je me suis ensuite renseigné sur les artistes : Geoff JOHNS au scénario (je l’adore ! On retrouve ses histoires avec Flash, Aquaman, Green Lantern… dont les incroyables « Infinite Crisis », « Blackest Night », « Batman : Terre-Un » ou encore « Flashpoint »), et Jason FABOK au crayon (très beaux dessins, propres, expressifs… Déjà vus dans « Batman : La nouvelle aube », « Justice League » ou encore « Swamp Thing »).
Avec cette recette, et en tant que fan de la collection DC Black Label, j’ai cédé !
Le livre est peu épais mais il est beau et intriguant.
Dès le début, j’ai été captivé. L’approche est excellente, tant par l’idée de départ et la représentation des traumatismes du passé, qui annoncent la couleur, que par le style.
La lecture se poursuit, je ne peux pas m’arrêter, je veux en savoir plus ! Elle se déroule sans lenteur ni précipitation, et nous offre une part de la psyché de ses trois Jokers, qui se ressemblent mais qui ont quelques différences.
Les personnages sont très bien maîtrisés. On retrouve un Bruce Wayne qui se sent coupable mais qui reste droit, une Barbara Gordon qui a subi un choc mais qui a décidé de se relever (dans tous les sens du terme), et un Jason Todd loin du Robin et dangereusement proche du Red Hood. Quant aux Jokers, quels manipulateurs, quelle folie, quelle intelligence !
J’ai beaucoup apprécié la relation entre le Chevalier Noir et le Clown Prince du Crime (les propos du Joker sont percutants et… finalement sensés !), de même que l’ambiance sombre, glauque et quelque peu violente.
Pour autant, je ne lui mettrai pas une note maximale.
L’histoire est trop courte à mon goût (bien que je craigne que la rallonger aurait été soporifique), et certaines choses ne tiennent pas la route, je pense surtout à la révélation de la fin qui ne me paraît pas logique, ainsi qu’un geste et une réplique de Batman m’ont déçu…
Il y a de tout de même de l’idée, des révélations, j’ai été très intéressé et j’en garde un très bon souvenir.
4 sur 5 pour ce titre, qui reste bon et que je suis ravi d’avoir dans ma bibliothèque !
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