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blackwings8

~ DAREDEVIL – de ZDARSKY ~



Daredevil, le Diable de Hell’s Kitchen, en vogue pour le grand public grâce à l’excellente série sur Netflix (maintenant Disney, me semble-t-il). Nous le retrouvons ici avec 36 épisodes en 7 tomes.



Avant tout, petit débrief :


Matt Murdock, devenu aveugle suite à un accident, est avide de justice depuis le meurtre de son père boxeur. Cependant, le « Casse-cou » avocat le jour et justicier la nuit, c’est du passé !

« Récemment », il a été Maire de New York un bref moment, avant de commettre l’irréparable à ses yeux et de rejeter son costume…

Nous en sommes donc là, avec un super héros aux sens hyperdéveloppés et avec une capacité particulière (sens radar), mais aussi un gymnaste, un martialiste et un homme de foi, en proie à ses démons intérieurs. Un Bruce Wayne rouge et sans grosse fortune, sombre et quelque peu instable. J’adore !






TOME 1 – CONNAÎTRE LA PEUR


Voilà un titre bien sympathique quand on sait qu’on surnomme Murdock « l’homme sans peur » ^^





LES + :

Un DD qui n’est pas au top de sa forme, des bribes de son passé, une psychologie captivante, une relation intéressante avec les forces de l’ordre, des points de vue différents, de belles retranscriptions, des échanges génialissimes entre les personnages, des répliques intéressantes, et j’en passe ; vous l’aurez compris, je suis fan !

On y retrouve quelques perso, et ça fait plaisir J


LES - :

Beaucoup trop d’utilisation du mot « clairement » (due à la traduction ?).

L’apparition d’un personnage à la fin, superbe description, grande joie de le voir, mais avis mitigé sur ses paroles (pas tort, mais en même temps je reste dubitatif)…


CONCLUSION :

Revisite de Daredevil, j’ai beaucoup accroché, les dessins sont magnifiques, le scénario génial, et la fin renversante m’a donné très envie de lire la suite !


NOTE :

9,5/10



TOME 2 – AUCUN DIABLE, JUSTE UN DIEU


La suite, avec ses conséquences, sa décadence…





LES + :

Évolution de la situation, l’insécurité des gens, l’histoire se complexifie, c’est humain, entendre le Mal et ne pas vouloir rester les bras croisés même si ça implique beaucoup de choses, des dénonciations (pesticides, failles dans le système juridique, corruption, gouvernement…).


Citation :


« Il se retire. Il a dissout son empire criminel. Il a dû se rendre compte que le crime paye, mais jusqu’à un certain point. Si vous voulez faire plus d’argent et avoir plus de pouvoir, rien ne vaut… la légalité ».


LES - :

Hormis une certaine lenteur, j’essaie de trouver un point négatif, et je dirais « l’abus théologique ». Cela ne m’étonne pas, Matthew est un homme de foi, et c’est même intéressant d’avoir le point de vue d’un réel croyant, mais j’ai trouvé qu’il y avait trop de passages « religieux », trop de remise en question envers le Seigneur et pas assez envers soi-même. J’apprécie cette rareté, c’est un point original, mais j’espère que ça ne tournera pas qu’autour de ça…


CONCLUSION :

Dans le fond, ce volume est peut-être plus intrigant que le précédent. Pour autant, je l’ai trouvé un peu moins passionnant. Le premier m’a fait vibrer, alors j’essaie de rester objectif, je ne peux pas ressentir cela à chaque fois, et ce deuxième volet reste très bon. Il me tarde de découvrir la suite, pour suivre le déroulement de l’histoire, mais aussi pour savoir où ça va mener, en espérant que ça ne se dégrade pas ou ne devienne pas redondant…


NOTE :

8/10



TOME 3 – L’ENFER


Assez lent à démarrer, mais comment louper la suite de cette histoire sensationnelle ?





LES + :

Des personnages intéressants, notamment l’inspecteur Cole. Le point de vue de Matt change, il est autre chose que Daredevil, il ne veut plus faire d’erreur et se contenter des petites frappes, il veut carrément s’en prendre aux pourris haut placés.

Le personnage le plus abouti de ce volume est pour moi le Caïd, j’ai vraiment adoré ce que l’auteur en fait, ses nouvelles ambitions, son charisme, tout en conservant sa folie meurtrière.


LES - :

Durant presque les trois quarts du volume, Matt semble tourner en rond. On comprend sa remise en question, mais je n’ai pas eu l’impression de lire un Daredevil, plutôt un cross-over… Trop perdu, il finit par s’effacer, c’est regrettable. Heureusement, vers la fin, nous nous disons : « Ah, il revient ! ».

Si l’implication d’Elektra semblait être une bonne idée, ça n’a pas malheureusement pris avec moi… J’ai lu bien trop de bonnes œuvres (comme Daredevil Jaune, ou encore Ultimate Daredevil & Elektra – La part du Diable) pour accrocher ici…


CONCLUSION :

Mon avis commence à être mitigé, la passion s’amoindrit, mais l’histoire m’emballe toujours, je désire connaître la suite, elle reste captivante même si elle perd en intensité.

Toutefois, les points faibles sont facilement mis à l’écart grâce au scénario, qui reste de qualité, la réflexion des personnages, et grâce à Wilson Fisk.


NOTE :

8/10



TOME 4 – AU BOUT DE L’ENFER


Nous poursuivons la crise existentielle de Matt, avec un DD différent de ce que nous connaissons.





LES + :

Murdock n’écoute plus seulement les plaintes de Hell’s Kitchen, mais tous ses maux, ses envies, ses peines, ses joies, les puissants comme les citoyens lambdas et les sous-fifres ; il entend ainsi plus de choses que jamais.

L’inspecteur Cole est vraiment intéressant.

J’ai aimé l’infiltration de DD avec ses pouvoirs, aux côtés d’Elektra, et la présence de gardes du corps ninjas, à la place des habituels gros bras avec la mitraillette en bandoulière.

Il y a une très belle scène, émouvante.

Guerre de gangs, collaboration, trahison, action, groupe de super-vilains… Top !


Citation :


« Plutôt que de rosser des gens qui sont tombés dans le crime, j’ai tapé dans le portefeuille des puissants qui les ont contraints à mener une vie de criminel, ceux qui contournent la loi sans jamais l’enfreindre et qui détruisent tout sur leur passage à grands coups de chèques afin de gagner encore plus d’argent. »


« Du coup, la seule différence entre les ripoux et vous (flics qui n’acceptent pas les pots-de-vin mais qui obéissent à de mauvais ordres), c’est qu’eux au moins se font du fric. J’en ai ma claque ! »


LES - :

J’ai trouvé regrettable d’avoir choisi plusieurs dessinateurs. En effet, les trois premiers épisodes sont de Jorge Fornés, ce n’est pas mauvais mais différent du style et de la qualité de Checchetto, ce qui casse un peu l’ambiance…

Renier autant le symbole de DD, c’est logique pour l’histoire, mais on lit justement ces comics pour du DD !!

La relation Daredevil-Elektra me fait trop penser à Batman-Catwoman, sympa mais du déjà-vu trop de fois…

Matt devient carrément fanatique, c’est un peu trop à mon goût, mais heureusement ça ne perdure pas trop longtemps dans ce sens.

Un des personnages est particulier, il change de gentil à méchant avec, sous ses habits de « travail » son costume de vilain, étrange surtout s’il s’agit d’une sorte de dédoublement de la personnalité…


CONCLUSION :

Entre collaboration et trahison, beaucoup d’action et de beaux discours, voilà un volume qui envoi du lourd, avec un finish en mêlée générale pour terminer sur une notre frappante. Il ne s’agit pas d’un simple bain de sang, les idées sont très appréciables et je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer.


NOTE :

8,5/10



TOME 5 – ACTION OU VÉRITÉ


Comblé dès le début, vite dedans, suite qui s’annonce vite aussi agréable que le numéro précédent !





LES + :

C’est intéressant de faire réaliser aux gens que les policiers exercent un métier dangereux, pourtant sans porter de masque / costume. Ils prennent des risques pour leur famille et eux-mêmes. De ce fait, on prend réellement conscience que les héros restent des hors-la-loi, le comble pour un avocat, qui plus est pratiquant !

On sent des restes du recensement (événement Civil War, que je conseille en comics, et non la synthèse adaptée au cinéma mais peu représentative). Cependant, la loi a changé, elle protège désormais les identités secrètes (yes !).

Au-delà du super héros avec des pouvoirs, on voit l’humain sous le costume de DD, ses blessures, qu’il combattait alors qu’il entendait chaque murmure des gens qui le traitaient de fou ou de pauvre type… Joli !

Foggy est important et n’est pas laissé en plan. Chaque personnage est maîtrisé, même si j’en entendais un peu plus du Tireur (Bullseye). On retrouve le bon vieux Caïd, ainsi qu’un DD au top (il a level-up !), prêt à rendre la vie infernale aux criminels (il a trop la classe !). De même que Spidey, que l’on comprend mieux (sans oublier l’amitié entre héros ^^).


Citation :


« Si tu ne fais pas ça, tout le monde sera expulsé, certains finiront dans la rue. Les gens normaux n’ont pas tout ça, et toute leur vie se fait à crédit. Tu m’as appelé le héros des bas-fonds tout à l’heure ; je préfère le héros du peuple. Je n’ai pas changé d’adversaire, j’ai toujours combattu l’injustice, c’est juste que j’ai réalisé qu’elle ruisselle d’en haut, et j’ai levé la tête. »


LES - :

Un épisode annuel s’insère dans le récit. J’ai compris par la suite qu’il était nécessaire (piqûre de rappel, très importante, moi-même n’étant pas au courant !). Malgré cela, il m’a cassé le rythme…


CONCLUSION :

Beaucoup d’événements, des améliorations de la situation et des dégringolades appréciables sur le plan scénaristique, des choix cruciaux, de la profondeur, une fin palpitante, j’ai adoré et il me tarde intensément de connaître la suite !


NOTE :

9,5/10



TOME 6 – EN TAULE


Un univers carcéral qui colle bien, Elektra dans le costume de DD (justice à sa façon mais sans tuer pour respecter sa promesse), le Caïd évolue, un nouvel ennemi de taille (lié au crossover King in Black), un autre encore à la fin (apparemment, ce projet va ébranler tout Marvel !), un événement de fou trop stylé… À lire d’urgence !





LES + :

L’histoire est profonde, tous les personnages sont bien exploités et mis en valeur, Elektra est bien plus intéressante / différente des autres tomes et j’aime sa vision des choses.

Encore une fois, une fin en toute beauté, qui ouvre sur une suite prometteuse !


LES - :

Difficile de trouver un point négatif… Alors, je dénoncerais la petite taille de ce volume !


CONCLUSION :

Un volume très sombre et violent. Des voix partout dans l’établissement pénitentiaire, la prison n’est pas qu’un enfer violent comme on a l’habitude de voir dans les films, mais un lieu de souffrance, parfois de regrets, en tout cas de tortures surtout psychologiques… Nous assistons à des complications avec le jumeau de Matt, ainsi qu’à une révélation de fou vers la fin. Très bon !


NOTE :

9,5 / 10



TOME 7 – CONFINEMENT


Dernier tome !

Des rebondissements cataclysmiques attendent DD et son entourage, conduisant directement au récent crossover Devil’s Reign !





LES + :

Les agissements de DD en prison, tantôt très héroïques, tantôt étranges (ce qui sera expliqué).

Bullseye est bien psychopathe, et il n’est pas juste Le Tireur (je ne peux pas en dire plus).


LES - :

Dans cette série, nous avons eu droit à de belles couvertures. Celle du dernier volume laisse à désirer, même si elle est recherchée, ses traits sont simples, elle n’envoie pas assez de lourd pour moi…

Encore une fois, nous changeons de dessinateurs à quasiment chaque épisode, et c’est très déroutant, parfois même décevant…

Enfin, j’attendais une scène de combat avec impatience, et je l’ai trouvé plutôt brouillon…


Citations :


« On différencie le bien du mal en écoutant son cœur. Peu importe ce que le monde crie à nos oreilles. »


« […] il n’y a pas meilleur sentiment que lorsque la vengeance, l’appât du sang et la volonté de bien faire les choses s’entremêlent. »



CONCLUSION :

La conclusion de la conclusion… m’a quelque peu déçue. L’œuvre, dans son ensemble, est satisfaisante, mais ça va trop vite, c’est moins profond, et je m’attends à une fin incroyable, alors qu’elle est simplement ouverte…

Un volume correct, pas mauvais, mais celui qui m’aura le moins plu de toute la série, ce qui est regrettable pour un dernier tome…

Par curiosité, je lierai au moins le début de Devil’s Reign, la série faisant suite à celle-ci, en prenant en compte tous les événements qui ont changé.


NOTE :

7/10



CONCLUSION GÉNÉRALE :


Les tomes sont peu épais et plutôt cher dans ce sens (130 euros le tout !), mais ils valent tous vraiment le coup.

L’histoire est géniale, digne d’une série TV (et d’une bonne, à la hauteur de celle éponyme que nous connaissons sur Netflix).

Les couvertures sont souvent jolies et très représentatives, mais les dos (tranches) laissent à désirer, la faute à cette collection (cette série mériterait un énorme Deluxe ou 2 intégrales).

Même si j’ai été quelque peu déçu par le dernier tome, ainsi que la fin en elle-même (bonne mais j’espérais mieux), j’ai quand même été totalement absorbé par l’histoire et demeure ravi de l’avoir découvert.

Dans l’ensemble : du grand art !

Curieux de découvrir Devil’s Reign


NOTE GÉNÉRALE :

8,5/10






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